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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/137

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SŒUR ROSALIE.

Je vous chercherai un autre service, chez un bon prêtre…

BARBE.

Et puis j’avais des profits… J’économisais. Maintenant je n’amasserai jamais assez… Je n’irai plus finir ma vie au Béguinage.

SŒUR ROSALIE.

Vous y entrerez un peu plus tard, voilà tout.

BARBE, avec désespoir.

Non, je mourrai, un soir, à l’hôpital Saint-Jean, en regardant les tristes fenêtres qui donnent sur l’eau.

SŒUR ROSALIE.

Il faut savoir souffrir pour Dieu.

BARBE.

Ah ! que je suis malheureuse !… Et j’étais si contente, ce matin, à la messe, avec l’orgue, les chants,