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LES GRANDES ÉPOQUES CRÉATRICES

Nous suivrons, pas à pas, dans les autres volumes, « la lumière qui s’éteint. »

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ssayons maintenant, d’en chercher les causes. Nous devons d’abord foire connaître celles que Beethoven et ses amis attribuaient à sa surdité : Nous avons vu que, pour Wegeler et pour Beethoven (lettre du 29 juin 1801), l’entérite était inculpée. Pour Breuning, il s’agissait d’une inflammation articulaire, causée par l’excès des ablutions glacées. Cette hypothèse se rapproche de celle du manuscrit Fischhofï, qui parle d’une imprudence do Beethoven. En 1796 ou 1797, un jour d’été, il se serait mis, tout nu, en sueur, à la fenêtre, en plein courant d’air ; et il y aurait contracté une « dangereuse maladie » gefâhrliche Kran~ kheit »).

Beethoven précise lui-même, dans une conversation tenue en 1814, avec le Dr chirurgien Alovs Wissenbach, qui était son ami intime et un médecin d’une grande valeur professionnelle, un témoin sûr : — Le point de départ doses maux aurait été « un terrible typhus » 1. ■— Vers quelle 1. « Er liai einmal einen furchtbaren Typhus bestanden ; von dieser Zeit datirt sich der Verfall seines Nervcnsystems und wahrschèim’ch auch der ihm so peinliche Verfall des Gehôrs. » Notons que cette donnée peut s’accorder avec celle du mamiscri