ou cachées, finalement surmontées, que lui sera révélé le sens de sa mission religieuse et humaine, qui l’a rendue l’égale, par le cœur et par l’intelligence, du grand amj Beetüoven et des plus saintes âmes de femmes sur la terre. Quand le moment sera venu, dans un autre volume, je lui consacrerai l’autel de reconnaissance auquel elle a droit* 1. Ici, je ne veux qu’indiquer sa place dans le cercle intime de Beethoven. Mais sa sœur Joséphine occupe auprès de lui, en ces années, un rang privilégié.
ses douleuis, de ses combats. C’est une confession magnifique, doDt il est difficile d’épuiser la richesse en une courte étude. Je dois à l’amitié de MUe Dr Marianne de Czeke, d’avoir pu prendre connaissance intégrale des six premières années (1809-1814), qui embrassent l’époque principale du problème beethovemeu. Et si elles ne m’ont pas apporté la clef de l’énigme que je cherchais, j’y ai trouvé un trésor que je ne cherchais pas : une grande âme piarente de celle de Beethoven.
1. L année 1928 doit le lui élever en Hongrie. On y fête le centième anniversaire de la première crèche ouverte par Thérèse, dans l’Europe du Centre, sous le nom de « Kinder bewahranstalt r, a Engelgarien » (1er Juin 1828). A sa mort, la Hongrie avait 88 asiles d’enfants, sans parler des autres établissements d’éducation et de bienfaisance auxquels Thérèse avait donné tout son bien. Le gouvernement hongrois a eu la noble idée de faire, à cette occasion, éditer un choix des éerds de Thérèse, que rassemble le zèle pieux et savant de jy]i e j[)r Marianne de Czeke. La publiealion annoncée doit paraître dans la série : Fontes Ilisloriæ Iiungaricæ Æci Reccntioris, londée par la Société d’Histoire Hongroise, sous le titre : Korompai Grôf Brunsoik Teréz Naplôt ès Iraiai. Szerkesztelle, beoezeléssel és magyar rdzô jegyzetekkel ellâlta Dr. Czeke Marianne. (Les Journaux et écrits de la comtesse Thérèse Brunsoik de Korompa, rédigés, annotés et pourvus dune introduction par Marianne de Czeke, Dr. P h.) — On prévoit deux volumes d’extraits. La publication de l’ensemble du Journal exigerait au moins quatre volumes, grand in-8 de GÜO pages cln cun.
