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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/279

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

[partition à transcrire]

Ce bond d’octave est repris, en élan de quarte. Sur ce terrain s’engage, une marche obstinée qui gravit en combattant, vers des tonalités de plus en plus claires (de mi-bémol à sol, à , puis à si naturel). — À ce degré de l’assaut, les éléments d’énergie, dont les rudes élans, les bonds d’octaves sont harmoniquement renforcés, se voient de nouveau enveloppés (mes. 202 et suiv. a tempo, cantabile) par la caresse amoureuse d’un doux mouvement mélodique, qui s’achève en la volute d’une vocalise, comme le balancement d’un rameau en fleur :

[partition à transcrire]

Mais de nouveau, ils se dégagent et reprennent l’assaut, sous forme chaotique et heurtée, (mes. 215 et suiv.), avec un emportement haletant, — jusqu’à la Réexposition de la sonate (mes. 228).

La première idée s’y réimpose, appuyée par le commentaire des basses. L autre élément de faiblesse implorante