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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/280

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BEETHOVEN

(bittend) module vers la tonalité pénétrante de sol bémol. Et tout le mouvement de la première page s’y reproduit, avec une intensité accrue de coloration, d’harmonie plus serrée et plus agitée, qui s’assombrit et se raidit, jusqu’au retour en si bémol (mes. 274 et suiv.), où la volonté se détend et laisse rentrer la deuxième idée, aux yeux clairs, qui redouble ses instances (mes. 303 et suiv.).

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Les résistances semblent vaincues (mes. 332 et suiv.). Mais la volonté brise le charme, comme à la fin de la première partie.

Seulement, quand se renouvelle l’acte d’énergie (mes. 351-2), qui correspond au da capo précédent, (cf. mes. 120 et suiv.), au lieu de rentrer dans le débat fugué, l’esprit entame une péroraison dramatique. Sa marche carrée, scandée par des sforzandi rudes et pressés, piétine sur place, en modulant. Puis, sur un doux trille en si bémol (où le do est d’abord bémolisé, puis naturel), la mélodieuse phrase de la deuxième idée

[partition à transcrire]