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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/195

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Javerne se redressa, pâle d’humiliation :

— Vous me faites grâce ! dit-il d’une voix sourde…


Le Maori engageait le combat d’autre manière.

Ayant laissé venir l’antagoniste, il l’épuisait par des parades, des feintes et des retraites. Mais il avait affaire à un adversaire plein de souffle, dont l’ardeur et la vitesse exigeaient toute l’agilité de Takra… Un moment, le Maori parut menacé : le gourdin du Javerne l’enveloppait de vertigineuses attaques. Après un bond oblique, une parade souple et précise, d’un coup sur le poignet, Takra désarma son adversaire…

En ce moment, le géant jetait son arme et criait avec amertume :

— Je ne vous frapperai plus… mais mon devoir est de passer…

Farouche, il tenta d’écraser Guillaume. Les grandes statures s’entre-choquèrent ; ce