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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/22

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une boîte d’allumettes dans son tablier relevé…

Elles descendirent rapidement l’escalier de pierre qui s’enfonçait en tournant dans les ténèbres. Une porte basse se trouva, que Catherine ouvrit à l’aide d’une grosse clef de forme ancienne, et qu’elle referma à double tour. La cave était spacieuse comme une caverne ; elle contenait des milliers de bouteilles de vin, une provision de bois et de charbon…

Les fugitives tendirent l’oreille, que toutes deux avaient fine. En haut, le grincement continuait, la porte n’était pas encore forcée…

— Perdons pas de temps ! fit la vieille femme…

Elle se dirigea vers une poterne, au fond de la cave et, l’ayant ouverte, montra une sorte de grotte, qui était la deuxième cave. Des objets hétéroclites y traînaient, de la ferraille, dés caisses vermoulues, quelques barriques, des outils hors d’usage.