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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/26

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Catherine essaya plusieurs fissures ; enfin, elle poussa un cri :

— J’y suis… vous voyez que ça remue… ça tourne… v’là le trou… oh ! pour sûr… je le reconnais…

Une ouverture s’était faite, assez large, mais dont la hauteur n’excédait pas quatre pieds.

La servante avança son poing armé de la bougie, et l’on aperçut distinctement un boyau qui s’enfonçait dans le sol.

— Maintenant, c’est comme si ça s’était passé hier. Je revois tout. Au bout de ce collidor, y a une drôle de machine… une grande dalle sur quatre pierres… Et on entre dans le parc, mademoiselle. Quoi qu’on va faire ?

Denise hésitait. Il était assez probable que les bandits se contenteraient de voler ce qu’ils trouveraient là-haut. Pour quel motif auraient-ils suivi les fugitives ?

— Peut-être sommes-nous mieux en sûreté ici ?