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Page:Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome I, 1839.djvu/244

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La Desputoison de Challot et du Barbier,

OU CI ENCOUMENCE
LA DESPUTISONS DE CHARLOT ET DOU BARBIER DE MELEUN,
OU CI COMMANCE
LE DIT DE CHARLOT ET DU BARBIER[1].


Mss. 7218, 7633, 198 N.-D.
Séparateur



L’autr’ier .i. jor jouer aloie
Devers l’Auçoirrois[2] Saint-Germain,

  1. « Je ne sais si l’on ne devrait pas regarder comme de vrais jeux ces sortes de scènes que les ménétriers débitaient quelquefois dans les fêtes auxquelles ils étaient appelés, et qui représentaient des querelles. J’ai trouvé dans les manuscrits trois de ces pièces : la première est une querelle entre deux femmes de mauvaise vie ; les deux autres sont des querelles d’hommes, l’une sous le titre de Dispute du barbier et de Charlot, l’autre sous le titre de Dispute de Renard et de Peau d’oie* (sobriquets de deux ménétriers.) Toutes trois sont divisées par strophes ou couplets en rimes croisées, et alternativement chacun des querelleurs disait un des couplets. Très-probablement c’était là des farces dramatiques, qui, comme nos proverbes d’aujourd’hui, n’étaient composées que de quelques scènes détachées. Peut-être pourrais-je dire la même chose du Dict de l’erberie. »
    (Legrand d’Aussy, édition de M. Renouard, t. II, page 203.)

    On trouvera notre opinion là-dessus à la fin du volume, note Q, et à la première page du Dit de l’Herberie.

    * Cette pièce a été donnée par M. Chabaille dans son Supplément au Roman du Renard, page 39.

  2. Ms. 7633. Var. L’Ausuerroîs.