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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/154

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pour son ouvrage, et fixe ses yeux sur son métier ; voilà exactement ce que j’ai vu pendant trois jours, et ce qui m’a fait beaucoup de peine, en portant sur-tout mes regards sur l’avenir. Un tel état de gêne ne peut subsister, et je crains quelque explosion dont les effets pourraient être à jamais funestes au repos de mon amie ; elle m’a parlé dans notre dernier voyage de la princesse de Clèves, et cela ne venait pas fort à propos ; il était clair qu’elle était frappée par la ressemblance de position, et en me parlant de l’embarras d’une femme vertueuse, qui cherche un appui contre elle-même, et se débarrasse par la plus étrange confidence d’un secret qui lui pèse ; c’était elle-même que la Comtesse avait en vue. Tout cela, me direz-vous, mon Cousin, n’est que conjecture de ma part ; eh