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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/121

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Monsieur le président arriva ici en poste le 25 au soir ; il était environ huit heures quand il entra dans la maison, on lui avait préparé du feu et à souper dans ses appartemens d’en haut, il y monta tout de suite ; et dès qu’il eut fait, il m’envoya dire de venir lui parler… La feuille agitée par l’orage était moins tremblante que moi. Son laquais, en sortant, ferma soigneusement toutes les portes, il ne restait plus de communication de libre que celle de ma chambre à la sienne ; à peine osais-je avancer… Il était sur une bergère, au fond de l’appartement, en face de la porte par laquelle j’entrais.

Approchez, me dit-il, je conçois vos craintes. Vous devez frémir de me voir après la sottise que vous avez faite… Vous

    ces détails ; peut-être reste-il encore des choses fortes, il est impossible d’affaiblir par trop la teinte des caractères.

    (Note de l’éditeur.)