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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/106

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près tenir entre Hélène et Euphémie ; si vous ne vous laissez pas enculer, jamais vous ne la posséderez. — Eh bien ! satisfaites-vous donc, méchant homme ; mais qu’Euphémie n’en sache rien… elle me prendrait dans une horreur… — Oh ! croyez que jamais… Et mon vit furieux pénétrait, en disant ces mots, dans le plus délicieux derrière que j’eusse foutu depuis long-tems. Je lime, je pourfends ce beau jeune homme, je lui remplis le cul de foutre, mais sans calmer la violente agitation dans laquelle je suis. Ce sont des horreurs que j’ai conçues, ce sont des horreurs qu’il faut à mon ame pourrie. Un moment, dis-je au jeune homme en me retirant de son derrière ; et, après l’avoir enfermé dans ma chambre, je vole dans celle où est Euphémie. Tenez-moi cette fille, dis-je à Hélène ; il faut que je la foute. Des cris se font entendre ; de barbares précautions les étouffent bientôt ; et me voilà dans le joli con-vierge de la maîtresse, encore tout palpitant des plaisirs que vient de me donner le cul de l’amant. Allez me chercher le jeune homme que j’ai enfermé dans cette chambre voisine, dis-je à Hélène ; faites-vous aider d’un de mes gens, et sur-tout contenez-le bien quand il entrera, Imbert paraît ; si son étonne-