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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/176

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capable, quand il s’agit de se conserver ! Dorothée s’y prend avec tant d’adresse, elle sait si bien calmer et caresser à-la-fois ces deux infortunés, qu’ils cèdent… et voilà les deux vits en l’air : un canapé se trouve là ; l’un des deux marchands y campe la femme de l’aubergiste ; elle est foutue. Justine fait un peu plus de façons ; et, sans les menaces de d’Esterval, il est très-douteux que le camarade du fouteur de Dorothée eût obtenu quelques triomphes ; mais, vaincu par la force, il faut obéir. Les deux couples sont aux prises. Ici les servantes paraissent toutes nues ; elles sont armées de verges : rabaissant la culotte des deux fouteurs, elles exposent leurs fesses aux yeux de d’Esterval ; elles fouettent ces fesses, que le plaisir agite ; l’examinateur les manie, il palpe aussi celles des servantes, il claque celles des fouteuses : plus inconstant que le papillon, il vole indifféremment sur tous les charmes offerts à sa luxure ; son vit mutin se présente aux culs mâles ; le paillard les enfile ; il les parcourt ; puis, revient à ceux des fouteuses, qu’il quitte bientôt pour ceux des servantes. Allons, dit-il à sa femme, en sodomisant le fouteur de Justine, guettes le tien, je ne manquerai pas