Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/222

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

constant dans l’organisation ; et c’est à ce désordre, peut-être autant qu’au sang que je fais couler, qu’est due l’érection que j’obtiens. Il est charmant, dit Bressac en s’approchant de son oncle et lui branlant le vit, il a des détails et des raffinemens délicieux ; et Gernande déculottant le marquis, le branlait d’une main, et lui maniait les fesses de l’autre. Quant à vous, mon cher cousin, poursuivit-il en s’adressant à d’Esterval, je ne me lasse point de toucher votre beau vit ; vous fouterez ma femme, est-il vrai, mon ami ? — En vérité, dit d’Esterval, je lui ferai tout ce que vous voudrez. — Même du mal ? — Oh ! des horreurs… des exécrations… et pendant ce tems-là, par les ordres de Gernande, les deux femmes se déshabillaient… Oh ! sacre-Dieu, cachez le con, mesdames, dit-il à Dorothée et à Justine, qu’il vit prêtes à lui présenter des autels si peu dignes de son culte ; dissimulez cela, je vous en conjure, sans quoi vous me verriez nul, à ne m’en relever de six semaines. Bressac pose des mouchoirs triangulaires, renoués sur les reins ; et les deux femmes avancent. Après avoir un instant baisé les culs ; après les avoir maniés, claqués, il prend l’un des bras de Justine, le considère ;