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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/310

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time, je ne connais que cela pour arriver au but. Et ces culs, dit Dorothée, ces culs que vous avez mis là, vous ne vous en occupez donc point ? — L’état où je vais les mettre vous prouvera bientôt le contraire, dit Verneuil ; et, s’approchant d’eux : Voyons, dit-il, laquelle de ces deux femmes sera la plus courageuse. Il pince en même-tems, à-la-fois et d’une manière cruelle, le teton droit de madame de Gernande et la fesse gauche de Justine : quoique les ongles se fussent imprimés dans les chairs de celle-ci, elle tint ferme. Il n’en fut pas de même de madame de Gernande ; le traître lui avait tellement froissé le bout du teton, elle se trouvait d’ailleurs si faible, qu’elle tomba presqu’évanouie : Oh ! c’est divin ! dit-il à Dorothée en lui suçant le clitoris ou la bouche, et toujours en lui branlant le trou du cul, c’est délicieux ! voilà de ces hauts-le-corps que j’aime à la folie… Et vous, madame, bandez-vous en voyant souffrir ? — Vous le voyez, monsieur, répondit la tribade en montrant le bout de ses doigts, inondés du foutre de son con ; vous voyez que nous agissons, je le crois, à-peu-près dans les mêmes principes. — Je le répète, madame ; il n’y a que la douleur pour faire décharger.