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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/359

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La chaîne se rompt. À toi, mon fils, dit Verneuil à Victor, tiens, vois ta mère et tes sœurs ; ne les vexeras-tu pas un peu ? Imites-moi donc avec elles, sodomises-les toutes les trois. L’immoral enfant, conduit par son père, encule les trois individus désignés, pendant que Verneuil le fout lui-même. Le paillard, égaré de nouveau, se fait donner des verges, et tombant sur les trois putains de son fils, il les met en sang toutes trois ; remettant l’arme à son écolier, fouettes ta mère, étrilles tes sœurs, lui dit-il, ne les ménages pas, ne crains pas sur-tout d’outrager la nature ; ce n’est jamais qu’au-delà des bornes connues, que la bougresse a fixé le plaisir ; on ne le saisit bien qu’en dépassant les limites que les sots prétendent qu’elle nous prescrit. Point de voluptés sans crimes. Ah ! comme ils travaillaient pour nos plaisirs, ces législateurs imbécilles qui prétendaient donner des loix à l’homme : s’en foutre, et les toutes enfreindre, mon ami, voilà le seul art de jouir. Connais cet art, et brises tous les freins. Papa, dit le petit fripon en étrillant sa mère de toutes ses forces, tu sais qu’il y a long-tems que je te demande la permission de fouetter maman