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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/366

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Justine. — Sous les conditions, dit Verneuil que tu t’environneras de bardaches, qui par leur attitude, m’offriront leurs fesses à baiser. — Rien de plus aisé, dit une des vieilles en disposant tout ; et nous, ajouta-t-elle en parlant de ses trois compagnes, nous allons parcourir les rangs, les verges à la main, pour vous exciter davantage. — Non, non, dit Verneuil ; j’aime mieux qu’elles se troussent au-dessus de moi ; je veux que les rides de leurs vieux culs forment, avec les beautés que j’ai sous les yeux, le contraste le plus agréable à la véritable luxure. Vous chierez, garces, entendez-vous ; vous vesserez, vous peterez, pendant que mon foutre coulera. Et tout étant ainsi disposé, le coquin bandant à merveille, veut cueillir du même coup l’une et l’autre fleur. Les cruels projets de cet ours s’accomplissent bientôt, et la pauvre petite Rose, flétrie de toutes parts dans un même instant, va porter au sein de sa mère et son déshonneur et ses larmes.

Lili remplace. Toutes les postures varient ; mais la même lubricité les dessine, d’égales infamies les assaisonnent. La crise approche à la fin ; d’étonnans blasphêmes la préparent :