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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/139

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équivoques du plaisir qu’il vient d’éveiller : Tu perds ton foutre, ma sœur, me dit de l’Aigle… Oui, mon Amour ; ce que tu viens de faire s’appelle ainsi… Tu es plus avancée que moi ; je n’en puis encore faire autant. Ma mère a beau me branler, me sucer, rien ne paraît ; elle dit que cela viendra… qu’il faut que j’attende ma quatorzième année, mais je n’en ai pas moins de plaisir. Tiens, continua mon frère en saisissant ma main, et la portant sur un petit membre, déjà très-roide et d’une fort jolie grosseur, secoue cela, ma sœur ; tu vas voir comme je jouirai… Ou bien, attends ; je vais t’arranger comme maman me place avec elle. Et le fripon, en disant cela, me débarrasse de mes jupons, quitte ses culottes ; et, m’ayant couchée sur le lit, il s’étend, en sens contraire, sur moi, de manière à pouvoir placer son vit dans ma bouche, et que ses lèvres posent sur mon con. Je le suce, il me le rend ; nous restons ainsi, près d’une heure, à nous pâmer, sans varier la posture. Enfin, le bruit qui se fait dans la pièce voisine, en attirant notre attention, nous avertit qu’il faut changer de rôle, et que d’agens, il faut devenir spectateurs.

Cette première scène de libertinage, dont