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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/160

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et que l’infamie. Martine, quoique baignée dans son sang, est mise sur la table ; ses fesses ensanglantées servent à poser les plats ; et, quand on en est au second service, les libertins mangent dessus des omelettes bouillantes. Après une heure de cette cruelle restauration, on parle de me foutre en cul ; je n’avais perdu qu’un de mes pucelages, il s’agissait d’attaquer l’autre. Il faut la mettre entre nous deux, dit père Ives, je foutrai son con tandis que tu l’enculeras ; Pauline t’arrangera l’engin de son fils dans le derrière, et te fouettera pendant ce tems ; Luce me rendra le même service ; Léonarde galopera autour de nous, en pissant et chiant dans la chambre, et en appliquant à chaque tour, tantôt un soufflet, tantôt une claque, ou même un coup de poing à la très-intéressante Martine, qui crèvera sans doute dans l’opération.

Tout s’arrange. Mais, Dieu du ciel ! si j’avais souffert à la première de ces introductions, que ne ressentis-je pas à la seconde ! Je crus que le vit de Siméon me partagerai en deux ; il me semblait que c’était une barre rouge que l’on introduisait dans mes entrailles ; et cependant, quelque jeune que je fusse, j’éprouvais, au travers de tout cela, de légères