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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/207

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ne vise qu’à la plus grande dose de volupté ; d’ailleurs, en accordant la grace à celle qui va me mettre le plutôt en état, vous y procéderiez l’une et l’autre avec une telle ardeur, que vous me feriez peut-être décharger avant que je n’aie assassiné l’une des deux, et c’est ce que je ne veux pas, — C’est desirer le mal pour le mal seul, monsieur, dit Justine effrayée ; le complément de votre extase doit être la seule chose que vous deviez desirer, et si vous y arrivez sans crime, quelle nécessité y a-t-il d’en commettre ? — Parce que je ne perdrai mon foutre voluptueusement qu’ainsi, et que ce n’est que pour en égorger une que je suis descendu dans ce caveau : je sais parfaitement que je réussirais sans cela ; mais j’ai la méchanceté délicieuse d’exiger cela pour réussir ; et, ayant choisi Justine pour commencer, il se fait à-la-fois branler par elle le vit et le trou du cul, pendant qu’il manie à son aise toutes les parties de ce beau corps.

Il s’en faut encore de beaucoup, Justine, dit Roland en pressant les fesses, que ces belles chairs soient dans l’état de callosité… de mortification où voilà celles de Suzanne : on brûlerait les siennes sans qu’elle le sentît ;