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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/104

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du mien… quel dommage de ne pouvoir enfiler cela… mais si nous essayions… Oh, madame, un peu de complaisance ; avec tant de beauté, peut-on être cruelle ? Scélérat, dis-je-en me relevant, je ne te prêterai même plus mon con, je me ressens encore trop du mal que tu m’as fait, pour avoir envie de m’exposer à de nouvelles douleurs. Secouons-le, Clairwil, faisons-le décharger jusqu’au sang, pour qu’il n’ait plus envie de recommencer. Nous l’étendîmes sur le lit, Clairwil le branlait sur ses tettons, et moi, accroupie sur son nez, je lui faisais baiser la porte du temple, dont je lui interdisais l’entrée ; il le chatouillait avec sa langue, et repassant une de ses mains sur ma motte, il me branlait le clitoris ; nous déchargeâmes encore une fois tous les deux.

Clairwil demanda au moine s’il existait beaucoup de libertins comme lui, dans son couvent ; Claude lui ayant assuré qu’il y en avait au moins trente, mon amie voulut savoir s’il serait possible d’aller faire une partie dans l’intérieur de sa maison. Assurément, répondit le moine ; si vous voulez être bien foutues, vous n’ayez qu’à venir l’une et l’autre, et je vous réponds qu’on vous forcera