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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/126

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Le crédule Bernole entraîné, tombe dans le piège que je tends à sa vertu, et vient s’énivrer d’amour dans le sein de celle qui ne s’occupe, en le caressant, que de la manière perfide dont elle le fera bientôt tomber sous ses coups. Bernole, doué d’un membre sec, dur, nerveux, et sur-tout fort long, foutait délicieusement ; il m’échauffait, je le traitais bien, je maniais ses fesses en le pressant sur moi. Bientôt me coulant sous lui, je pompe avec plaisir ce premier mobile de mon existence ; reprenant ensuite mon poste, je me le renfonce jusqu’aux couilles : Bernole, très-échauffé de mes écarts, n’est pas long, le coquin décharge ; je l’imite et reçois dans mes entrailles incestueuses le germe d’un fruit semblable à celui qu’il laissa jadis dans le sein de ma mère. Telle fut l’époque de la grossesse dont je vous parlerai bientôt.

Bernole, égaré par l’amour, oubliant sous les loix de ce Dieu, celles de l’honneur et de la probité, qui l’avaient si bien contenu jusqu’alors, me conjure de lui laisser passer la nuit avec moi. Très-échauffée de la délicieuse idée de foutre avec un père, que ma férocité condamne à la mort, je consens à tout. Les efforts de Bernole surpas-