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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/147

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mena sa fille, dont l’appartement avait été préparé pendant notre voyage, Il était impossible de rien voir d’aussi régulièrement beau ; la plus sublime gorge, de très-jolis détails dans les formes, de la fraîcheur dans la peau, du dégagement dans les masses, de la grâce, du moëlleux dans l’attachement des membres, une figure céleste, l’organe le plus flatteur… le plus intéressant, et beaucoup de romanesque dans l’esprit.

Voici ma fille, me dit Saint-Fond, en me la présentant, vous savez que je la destine à Noirceuil qui ne se scandalisera pas des privautés que j’ai déjà prises, et que je prends encore tous les jours avec elle : tout n’est pas cueilli ; Alexandrine est vierge d’un côté… mais son cul… ce superbe cul, Juliette, est depuis bien long-tems effeuillé par moi… Eh, comment y aurais-je résisté ? regardez-le, mon ange, et dites si de vos jours vous vîtes quelque chose de plus délicieux. Il était difficile, en effet, de rien voir de plus blanc et de mieux coupé… il n’y paraît pas, poursuivit Saint-Fond, en écartant, on ne peut se douter, ni que je la fouette tous les matins, ni que je la sodomise tous les soirs ; je vous laisse cette fille, Ju-