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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/16

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mon délire est tel, que je ne puis rentrer chez moi, sans prier Elvire de soulager l’état terrible dans lequel je suis. Nous nous enfonçons dans un taillis, je me trousse, j’écarte les cuisses… elle me branle… À peine m’a-t-elle touchée que je décharge ; jamais encore je ne m’étais trouvée dans un égarement si terrible ; Elvire, qui ne se doutait de rien, ne savait comment interprêter l’état où elle me voyait… Branle… branle… lui dis-je, en suçant sa bouche, je suis dans une prodigieuse agitation ce matin ; donne-moi ton con, que je le chatouille aussi, et noyons-nous dans des flots de foutre… Et qu’est-ce donc que madame vient de faire ; — des horreurs… des atrocités, et le sperme coule bien délicieusement lorsque ses flots s’élancent au sein de l’abomination ; branle-moi donc, Elvire, il faut que je décharge. Elle se glisse entre mes jambes, elle me suce… Oh foutre ! lui criai-je, que tu as raison, tu vois que j’ai besoin de grands moyens… tu les emploies… et j’inonde ses lèvres… Nous rentrâmes, j’étais dans un état qui ne peut se peindre, il me semblait que tous les désordres…, tous les vices s’armaient à la fois pour venir dé-