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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/174

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comment un homme fait pour être dans cette société, ose encore s’amuser d’un con. Je ne l’entends pas non plus, me dit Chabert… car c’était lui, mes amis… lui qui fait aujourd’hui les délices de notre campagne, et que vous allez bientôt voir jouer un rôle dans mes aventures. C’est-à-dire, poursuivit mon aimable abbé, que ce vit que vous voyez bander encore, vous chatouillera davantage au cul qu’au con ? Assurément, répondis-je. Eh bien ! dit-il, en emmenant avec nous celui qui le foutait, passons dans un boudoir, et je vous ferai voir là que nos goûts se ressemblent. Nous entrons ; le fouteur de Chabert l’avait comme un mulet : l’abbé lui-même était fort bien muni, mon cul les épuisa tous deux. Je promis à Chabert de le retrouver, et m’esquivai bientôt dans les sérails, où les stimulans que je venais de recevoir me firent entrer toute en feu. Après m’en être fait donner trois heures dans celui des hommes, je fus me chercher des victimes dans celui des femmes. Je brûlais de descendre dans ces trous pratiqués sous terre, entre les deux murs, et dans lesquels il semblait que l’on fût au bout du monde. J’y conduisis deux