Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ginez pas que le comte ait toujours des passions aussi douces que celle que vous venez de lui satisfaire ; il vous a traitée comme notre amie. Comme un homme qui se ménage, dit Clairwil. Vous savez donc, madame, ce que fait monsieur dans ses momens de délire, dis-je à Clairwil en souriant : si cela est, dites-le moi, je vous en conjure, car il me paraît si aimable, que je ne veux rien ignorer de ce qui le concerne. Comte, dit Noirceuil, trouvez-vous bon qu’on le lui dise ? — Je ne devrais pas y consentir, cela va donner à madame une beaucoup trop mauvaise idée de moi. Je connais assez mon amie, dit Clairwil, pour vous assurer qu’elle ne vous estimera qu’en raison de la multitude ou de la supériorité de vos vices. Eh bien ! dit Noirceuil, ce scélérat a pour passion favorite de faire attacher un petit garçon de cinq ou six ans sur les épaules d’une belle femme ; on fait couler le sang de la petite victime par mille plaies différentes, mais de manière à ce que le ruisseau coule sur le trou du cul de cette femme, obligée de chier pendant cette opération. Quant à lui, agenouillé devant le derrière, il avale le sang, pendant que trois hommes