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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/229

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remment ces funestes bombons ; je poussais la noirceur au point d’en donner de préférence aux enfans ; je vérifiais ensuite mes forfaits ; trouvais-je une bière à la porte de l’individu auquel j’avais administré le jour d’avant mes cruelles attrapes, un feu divin circulait dans mes veines… je n’étais plus à moi, il fallait que je m’arrêtasse ; et la nature qui pour ses besoins, sans doute, m’organisa différemment que les autres, couronnait d’un extase indicible, ce que des sots auraient cru devoir l’outrager autant. Rien de plus facile à concevoir, me répondit Clairwil, et les principes dont Saint-Fond. Noirceuil et moi, t’avons nourrie depuis long-tems, doivent dévoiler à tes yeux, sur tout cela, les grands secrets de la nature ; il n’est pas plus extraordinaire d’en venir là, que d’aimer à donner le fouet, c’est le même plaisir rafiné ; et dès qu’il est prouvé que de la commotion de la douleur éprouvée par les autres, il résulte une vibration sur la masse de nos nerfs, qui doit nécessairement disposer à la lubricité, tous les moyens possibles de faire ressentir de la douleur, en deviendront pour nous de goûter des plaisirs ; et débutant par les choses légères, nous arriverons