Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/246

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

reil et un second nuage le ramenèrent ; cette fois-ci, le Silphe bandait, et ce fut le vit en l’air qu’il s’empare de l’enfant. Cet homme était d’une vigueur prodigieuse, en deux minutes il dépucela la jeune fille, et fit couler le sang dans la chambre. Ce fut alors que Clairwil fit avaler à la petite fille, de la poudre du crapaud verdier dans un bouillon. Ses convulsions furent subites ; au milieu d’elles, Alzamor la retourne promptement pour l’enculer ; alors ses contorsions et ses cris augmentèrent ; elle faisait horreur à regarder ; en six minutes elle creva, et le Silphe ne lui déchargea dans le cul, que lorsqu’elle fut absolument sans vie. Ses angoisses furent épouvantables ; lui-même poussa des cris affreux, et ce fut à la violence de cette extase, que nous achevâmes de nous convaincre que cet homme était le même qui avait joui de nous. Le mot barbare fut reprononcé, Alzamor disparut, et la victime avec lui.

La Durand poursuivit son poison, et après nous avoir expliqué quelques instructions du second genre : voici, nous dit-elle, de la chair calcinée de l’Engri, espèce de tigre d’Éthiopie ; son effet est d’une subtilité qui