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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/247

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mérite d’être observée par des dames aussi curieuses que vous. Faisons donc un essai, dit Clairwil, mais sur un jeune homme. De quel âge le voulez-vous, demanda la Durand ? — Dix-huit ou vingt ans. — Aussitôt il en parut un, beau, bien fait, porteur d’un superbe membre, mais dans un état de misère et de délâbrement, qui nous fit voir qu’elle était la classe où notre sorcière choisissait ses victimes. Vous en amuserez-vous, dit la Durand ? — Oui, dis-je, mais nous voulons que tu sois en tiers avec nous ; il faut qu’il nous foute toutes les trois. — Comment, vous avez envie de me voir foutre ? — La plus grande, répondis-je. — Je suis une scélérate, je vous effrayerai. — Non, garce, non, dit Clairwil, en lui sautant au col, non, tu ne nous effrayeras pas ; tu es digne de nous, et nous brûlons de te voir en action ; et, sans autre formalité, Clairwil vole au jeune homme, elle l’excite pendant que je trousse la Durand, et que je dévore des yeux, des mains et de la langue, toutes les parties de son beau corps. Il était impossible d’être mieux faite, d’avoir des chairs plus fraîches, plus fermes et plus blanches ; Durand avait, sur-tout, les plus belles fesses et les plus