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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/257

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les procédés répondent si bien à mes opinions.

Nous nous enfermâmes dans le cimetière, avec la petite fille ; dès qu’elle eut avalé le venin, ses contorsions commencèrent : asseyons-nous, dis-je, sur la partie la plus fraichement remuée… Je vous entends, répondit la sorcière ; elle sort une boëte de sa poche, parsème le cimetière de la poudre contenue dans cette boëte, et le terrein se bouleversant aussitôt, nous offre un sol hérissé de cadavres… Oh ! foutre, quel spectacle, dit Clairwil, se vautrant sur ces monceaux de morts : allons, sacredieu ! branlons-nous ici toutes trois, en voyant souffrir cette garce… Mettons-nous nues, dit la Durand ; il faut que nos chairs pressent et foulent ces ossemens ; c’est de cette voluptueuse sensation que nous devons obtenir une des meilleures branches de lubricité ; il y a, dis-je, une chose toute simple à faire ; formons-nous des godmichés, avec les os de ces victimes ; et Clairwil trouvant l’idée délicieuse, se hâte de nous donner l’exemple… Bien, dis-je à ma compagne ; mais il faut être assise sur des têtes ; il faut que le trou de nos culs soit chatouillé de