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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/267

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commençâmes à les étriller avec des paquets d’orties, et des martinets à pointes ; ici la Durand, qui s’était retirée, revint doucement frapper à notre porte ; la preuve qu’on vous regarde, nous dit-elle, c’est qu’on vous conjure de prolonger le supplice, et de vous tourner de ce côté en opérant, on veut voir vos culs, l’on n’a pu les juger encore ; sors, et dis qu’on sera satisfait, répondit Clairwil ; nous continuâmes. La féroce créature ouvre le ventre du jeune garçon qu’on lui a donné, elle lui arrache le cœur, et se renfonce tout chaud dans le con ; elle se branle avec. Oh ! sacredieu, dit-elle en se pâmant, il y a un siècle que j’ai la fantaisie de me branler avec des cœurs d’enfans, tu vas voir comme je vais décharger ; couchée sur le cadavre de sa malheureuse victime, elle lui suçait encore la bouche en se foutant avec le cœur ; je veux qu’il m’entre tout entier dans le con, dit-elle, et pour se procurer la facilité de le retirer, elle passa une ficelle au travers, et le viscère disparut. Oh ! foutre, que c’est délicieux, dit Clairwil en hurlant de plaisir, essaye, Juliette, essaye, il n’est pas au monde de voluptés plus grandes. J’ai connu, répondis-je, un