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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/271

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fouteur de nous tenir pendant qu’il va nous fouetter à-la-fois. Mais dans quelle posture bisare le petit scélérat nous met ? son homme était entre nous deux, nous étions chacune sous un des bras de cet homme, et contenues par les cheveux ; au moyen de cela, monsieur Mondor avait un beau vit à branler, et deux superbes culs à fesser ; il se met à l’ouvrage ; nés derrières, déjà très-en train, reçoivent tout ce qu’il plaît à ce bougre-là de leur administrer ; l’opération devient aussi longue que sanglante, il usa six poignées de verges, et nos cuisses furent aussi maltraitées que nos fesses ; dans les intervalles il suçait le vit de son homme, et dès que je l’eut fait bander, il nous fit foutre par ce superbe membre ; après avoir été aussi bien flagellées, vous imaginez facilement que nous avions besoin de ce beaume. Pendant que cet homme nous foutait alternativement, le financier maniait le cul du fouteur, et y introduisait son vit de tems en tems ; quand sa passion fut bien allumée, le scélérat desira un meurtre ; on lui amena un petit garçon de onze ans qu’il encula ; on le foutit : le vilain nous ordonna d’ouvrir la victime, d’en arracher le cœur comme nous venions