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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/294

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ment de renouveler amplement notre connaissance. Abbé, lui dis-je, n’allons pas plus loin pour cela, fouts-moi dans ce lieu même ; cette église est fermée, cet autel nous servira de lit ; hâte-toi de me raccommoder avec des plaisirs dont je pleure tous les jours la perte : croirais-tu que, depuis que je suis dans cette maudite ville, pas un des êtres auxquels je me suis livrée, ne s’est avisé de regarder mon cul, moi qui ne chéris que ces attaques, et qui ne vois tous les autres plaisirs que comme les accessoires ou les épisodes de celui-là. Eh bien ! livrons-nous y, dit Chabert, en appuyant mon ventre sur l’autel, et retroussant mes jupes par derrière… puis admirant mes fesses : Ah, Juliette ! s’écria-t-il ton cul est toujours le même… c’est toujours celui de Vénus. L’abbé s’incline, il le baise, j’aime à sentir, dans mon derrière, cette langue où vient de reposer un Dieu…… son vit la remplace bientôt… et me voilà sodomisée jusqu’aux couilles… Oh, mes amis ! comme les rechutes sont délicieuses ! je ne puis vous peindre le plaisir que j’eus ; il est aussi cruel d’interrompre les habitudes du mal, qu’il est délicieux de les reprendre. Depuis l’absti-