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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/323

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je la fus là. Les religieuses Boulonnaises possèdent, plus qu’aucune autre femme de l’Europe, l’art de gamahucher des cons ; elles font passer leurs langues avec une telle rapidité, du clitoris au con, et du con au cul, que, quoiqu’elles quittent un moment l’un pour aller à l’autre, il ne semble pas qu’elles varient ; leurs doigts sont d’une flexibilité, d’une agilité surprenante, et elles ne les laissent pas oisifs avec leurs saphos… Délicieuses créatures ! je n’oublierai jamais vos charmes, ni l’inconcevable adresse avec laquelle vous savez éveiller et soutenir les titillations voluptueuses ; jamais vos savantes recherches ne sortiront de ma mémoire ; et les instans les plus lubriques pour moi, seront ceux où je me rappelerai ces plaisirs. Toutes étaient si jolies, si fraîches, qu’il me fut impossible de faire un choix ; si quelquefois je voulais me fixer, la multitude des beautés qui venaient troubler mon attention, ne me laissait plus offrir mon hommage qu’à l’ensemble : ce fut là, mes amis, où j’exécutai ce que les Italiennes appellent le chapelet ; toutes munies de godmichés, et placées dans une salle immense, nous nous enfilâmes, au nombre