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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/356

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naient dans deux cabinets voisins, pour le service libertin de leur maître, pendant la nuit. Deux duègnes veillaient sur tout cela, pendant son sommeil. La première chose qu’il fit quand nous l’approchâmes, fut de nous faire voir qu’il bandait ; il ricanna d’une manière horrible, en nous montrant son engin monstrueux ; il nous demanda le cul, nous obéîmes ; en palpant celui d’Augustine, il assura qu’il l’enculerait avant la fin du jour ; la malheureuse frémit ; il branla beaucoup Sbrigani, et parut s’amuser de ses fesses ; ils se gamahuchèrent l’anus, et y prirent le plus grand plaisir ; il nous demanda si nous voulions voir la manière dont il pourait blesser à-la-fois les seize filles liées aux colonnes ; je le pressai de nous faire voir cette singulière machine ; il tire ses funestes cordons, et les seize malheureuses criant toutes à-la-fois, reçoivent toutes individuellement une blessure différente ; les unes se trouvaient piquées, brûlées, flagellées ; les autres tenaillées, coupées, pincées, égratignées, et tout cela d’une telle force, que le sang coula de toutes parts. Si je redoublais, nous dit Minski, et cela