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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/357

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m’arrive quelquefois, c’est selon l’état de mes couilles, mais enfin si je redoublais, du même coup ces seize putains périraient sous mes yeux ; j’aime à m’endormir dans l’idée de pouvoir commettre seize meurtres à-la-fois, au plus léger de mes desirs.

Minski, dis-je à notre hôte, vous possédez assez de femmes pour faire ce petit sacrifice : mes amis et moi nous vous conjurons de nous rendre témoins de cette charmante scène : j’y consens, dit Minski, mais je veux décharger en opérant ; faites-moi sodomiser votre fille de compagnie, son cul me plaît, et en lui lançant mon foutre dans l’anus, vous verrez périr mes seize femmes. Cela en fera bien dix-sept, s’écria Augustine en nous suppliant de ne la point livrer à ce monstre ; comment voulez-vous que je soutienne une pareille opération. Le mieux du monde, dit Minski ; et la faisant déshabiller par ses femmes, il la plaça aussitôt dans l’attitude propice à ses desirs ; n’ayez pas peur, continua-t-il, jamais une femme ne m’a résisté, et j’en fouts tous les jours de plus jeunes que vous. Devinant dans les yeux du Moscovite que les refus ne serviraient qu’à l’irriter, nous n’osâmes seulement pas