Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’être fouettée. J’ai la même envie, répondis-je. — Il faut faire venir deux fustigateurs. — Prenons-les tous les quatre mon ange ; il faut ce soir que mon cul soit mis en marmelade. Attends, dit Clairwil, en voyant entrer un homme de sa connaissance, il faut faire de cela une petite scène. Elle parle bas à cet homme, qui se chargeant d’avertir les fustigateurs, eut l’air de nous condamner lui-même au supplice. Nous fûmes saisies ; on nous lia les mains, et fustigées toutes deux devant cet homme qui se branlait, en ordonnant et en maniant le cul des flagellateurs, quand nous fûmes en sang, nous présentâmes le con à nos bourreaux, qui munis de vits monstreux, nous foutirent encore deux coups chacun. Pour moi, mes belles poulettes, me dit le maître des cérémonies, je ne vous demande, pour ma récompense, que de contenir à mes attaques, le rable d’un de ces gaillards-là. Nous le satisfaisons, il encule ; les autres le fouettent, pendant qu’il sodomise ; et nous suçons, avec délices, les vits des fustigateurs.

Je n’en puis plus, dit Clairwil, dès que nous fûmes seules, le libertinage m’entraîne