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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/93

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charmant, lui dit ma compagne, laissons-là le langage mystique ; nous te connaissons maintenant toutes les deux ; nous t’aimons : que dis-je, nous brûlons du desir effréné d’être foutues par toi. Ris avec nous de la ruse que nous avons employée ; et satisfais nous. Il y a pour mon compte six mois que je t’adore, et deux heures que je décharge pour ton vit. Tiens, poursuit notre libertine, en se troussant, voilà où je veut le nicher ; vois si la cage est digne de l’oiseau. Se jetant aussitôt sur le lit, la coquine à bientôt mis le bracquemart à l’air. Oh ! juste ciel, quel engin… Juliette, me dit Clairwil, en se pâmant d’avance, saisie cette poutre, si tes mains peuvent l’empoigner, et conduis-là ; je te rendrai bientôt le même service. Clairwil est obéie ; l’engin disparaît bientôt dans un con, qui déjà tout humecté de foutre, baillait depuis un quart d’heure pour le recevoir. Oh ! mes amis, qu’on a raison de citer un carme, quand on veut offrir un modèle de vit et d’érection. Le membre de Claude, semblable à celui d’un mulet, portait neuf pouces six lignes de tour, sur treize pouces de long, tête franche ; et cette tête redoutable, mes amis,