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Page:Say - Olbie.djvu/148

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de ce genre, si multipliés dans l’histoire moderne, remontent, pour chaque nation, à l’époque où elle n’avait encore que peu de spectacles, et des spectacles grossiers et imparfaits. Plus les plaisirs innocens sont faciles, moins on est disposé à se haïr, à se déchirer mutuellement.



Qu’on trouve dans vos fêtes, non ce que vous voulez qu’il y ait, mais ce qu’on désire d’y trouver. Page 69.

Si l’on veut absolument, dans les grandes villes, donner des spectacles au peuple, au moins qu’on s’empare de son attention par des actions allégoriques sensibles, frappantes, et sur-tout claires pour tout le monde. Pour que ces allégories soient bien comprises, que des programmes imprimés décrivent toutes les parties de l’action, et que des signaux désignés d’avance, et habilement exécutés, en marquent les différentes périodes. Pour qu’une fête publique intéresse comme spectacle, il faut que le sujet soit en rapport direct avec les affections, avec le sort des assistans.

Il faut encore que les accessoires concourent à augmenter l’effet de ces grandes représentations ; qu’on déploie, par exemple, beaucoup d’ordre et beaucoup d’habileté dans leur exécu-