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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/231

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LES AILES D’OR

De la même tristesse ayant subi l’affront,
Nous marchons tous les deux des épines au front,
Mais sachant qu’il est doux de chanter quand on aime ;

Qu’aux chansons seulement le cœur peut s’apaiser,
Que le corps de la femme est l’unique poème
Et que le plus beau vers ne vaut pas un baiser.