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Page:Spenlé - Novalis.djvu/304

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NOVALIS

« nos premiers romans seront aux antipodes l’un de l’autre. Le mien sera sans doute terminé cet été, à Tœplitz ou à Carlsbad. Quand je dis terminé, je parle seulement du premier volume, car je pense consacrer ma vie entière à un seul roman, qui, à lui seul, remplira toute une bibliothèque et devra peut-être contenir les années d’apprentissage de toute une nation. »[1] De son côté Schlegel communiquait la bonne nouvelle de la prochaine délivrance au théologien berlinois Schleiermacher, qu’il savait lui aussi en mal d’une Parole de Dieu : « Hardenberg est en train de composer une Bible ou un roman. »[2]


  1. Raich, op. cit., p. 126.
  2. Aus Schleiermachers Leben, op cit., IV, p. 106.