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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/355

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pensées

tation a ce grand homme j’ai une grande jouissance. Je crois que c’est celui de tous les écrivains à qui je ressemble le plus par l’âme.

*

Dès qu’on veut représenter le bon ton, que les personnages flattent réciproquement leur vanité par des choses fines, que les compliments soient le moins attachés, cloués possible. Qu’ils soient tirés du fond de la conversation. Voilà le bon ton.

*

Génification des personnages. Une pièce faite, voir si sans nuire au ridicule et aux sentiments je ne pourrais pas donner plus de génie aux personnages, c’est-à-dire plus de bon sens, pour parvenir à leurs fins, une meilleure politique, plus de connaissance des hommes qui les entourent, et en même temps plus d’art de plaire, et plus de ménagements pour leur vanité réciproque.

Commencer sur le Vaniteux dès qu’il sera fini.

*

Dans le Mari colère, les auteurs ont négligé avec mille autres ce trait de comique, il se fâche et tout va bien.