Aller au contenu

Page:Stern - Mes souvenirs, 1880.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ce moment la vieille dame s’attaquait à mon père, et je la pris décidément en aversion.

Cette scène, rapportée à ma mère, la jeta en grand effroi. Elle ne se sentait pas le courage de confesser la vérité. Il fallut que l’oncle intervînt. Ce qui fut dit entre lui et mon aïeule, je ne l’ai jamais su. Je n’entendis plus parler de rien. On ne me conduisit ni au prêche ni à la messe ; et, à quelques jours de là, j’ignore si ce fut par suite de cet incident, on me mit dans un pensionnat de petites demoiselles.