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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/167

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pas ! s’écria mon oncle Tobie. Non, par le Dieu vivant ! il ne mourra pas. » —

L’esprit délateur, qui vola à la chancellerie du ciel avec le jurement de mon oncle Tobie, rougit en le déposant ; et l’ange qui tient les registres, laissa tomber une larme sur le mot en l’écrivant, et l’effaça pour jamais.



CHAPITRE LIII.

Suite de l’Histoire de Lefèvre.


Mon oncle Tobie ouvrit son bureau, prit sa bourse, — ordonna au caporal d’aller de grand matin chercher le médecin, se coucha et s’endormit. —



CHAPITRE LIV.

Fin de l’Histoire de Lefèvre.


Le lendemain matin, le soleil brilloit dans tout son éclat à tous les yeux du village, excepté à ceux de Lefèvre et de son fils affligé. — La pesante main de la mort pressoit les paupières du pauvre lieutenant ; et les ressorts qui chassent le sang aux extrémités,