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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/227

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peu un lecteur, disposé à perdre son chemin en plein midi, que….. vous voyez que j’ai perdu le mien.

Oh ! la faute vient uniquement de mon père et de sa pendule. — Et si jamais on dissèque mon cerveau, on y verra sans lunettes quelque lacune, produite par l’impertinente question de ma mère.

Quantò id diligentiùs in liberis procreandis cavendum, dit Cardan.

Donc, messieurs, vous voyez qu’il est moralement impossible que je retrouve le point d’où j’étois parti.

Il vaut mieux recommencer entièrement le chapitre.



CHAPITRE LXXVIII.

Derniers exploits de mon oncle Tobie.


Je disois au lecteur chrétien, au commencement du chapitre qui a précédé celui de l’apologie de mon oncle Tobie, — (je le disois en termes et dans un trope différens) que la paix d’Utrecht fut au moment de faire naître, entre mon oncle Tobie et son califourchon, le même éloignement qu’entre la reine et les confédérés.