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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/349

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l’une après l’autre dans mon chapeau. L’une étoit tortillée d’une façon, l’autre tortillée de l’autre. — « Et par ma foi, dis-je, si elles sont jamais publiées, on verra bien un autre tortillage. »



CHAPITRE XXV.

La colique.


« Allons voir l’horloge, dis-je, de l’air d’un homme que les difficultés n’arrêtent pas, — allons voir l’Histoire de la Chine et le reste. Rien ne sauroit à présent m’en, empêcher, — si ce n’est le temps, dit François ; car il est près d’onze heures. — Il n’y a qu’à marcher plus vite, dis-je. » Et nous prîmes le chemin de la cathédrale.

Dans la vérité de mon cœur, je ne puis dire que j’aie éprouvé la moindre peine, quand un sacristain que je rencontrai sur la porte, me dit que la fameuse horloge de Lippius étoit toute détraquée, et qu’elle n’alloit plus depuis plusieurs années. « J’en aurai plus de temps, me dis-je à moi-même, pour parcourir l’Histoire de la Chine ; et d’ailleurs, je suis plus en état de rendre compte de l’horloge depuis qu’elle ne va