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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/183

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de ses idées noires. Je n’y parvenais presque jamais, et je pleurais en cachette toutes les larmes de mon corps. Tu l’ignorais, car je ne voulais pas être toujours à te chagriner de mes peines ; et quand le dimanche tu devinais malgré moi ma tristesse, tu me disais :

« — Eh bien ! ces mauvais jours, ça dure donc encore ?

« Je te répondais : — « Encore un peu, maman, mais je patiente, les bons jours reviendront, je l’espère. » — Hélas ! c’était le contraire. Aussi, n’y pouvant plus tenir, j’ai eu avec Joseph une explication, le suppliant de me dire ce qu’il avait contre moi. Alors,