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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/184

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j’ai su qu’il était jaloux, sans pourtant savoir de qui ou de quoi, et il m’a dit :

— « Pour que le prince t’ait fait proposer de l’argent, il faut qu’il ait couru dans le quartier de mauvais bruits sur ton compte. »

« Je t’ai dans le temps raconté cette scène, petite maman, sans t’avouer que ce jour là ce pauvre Joseph, qui n’avait plus la tête à lui, m’avait battue. Je ne lui en ai pas voulu. Il était comme fou. Tu m’as dit :

« — Patiente encore : la jalousie, c’est un feu de paille. Ça flambe et ça s’éteint aussi vite que ça s’est allumé. Sois douce, résignée, conduis-toi comme toujours en honnête femme, ton Joseph verra tôt ou tard