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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/185

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que ses soupçons n’ont pas le sens commun. Enfin, il te reviendra. »

« J’ai écouté tes conseils. Mais par malheur Joseph s’est alors adonné à l’eau-de-vie. J’ai passé, vois-tu, sans te l’avouer, petite maman, des jours affreux ! Ce n’était rien encore quand j’étais seule avec Joseph. Mais être injuriée, maltraitée devant ma petite fille, qui voyait son père à moitié gris, cela me fendait le cœur. Et je me disais en pleurant :

« — Mon Dieu ! mon Dieu ! si cet indigne prince ne m’avait pas fait ces ignobles propositions ; moi et mon mari nous serions heureux comme par le passé, car Joseph, à