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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/116

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« Trois mois après l’entrée de Maria Fauveau à l’hôtel de Morsenne, madame la duchesse de Beaupertuis, qui avait jusqu’alors joui d’une excellente santé, tomba peu à peu, et sans cause connue dans une sorte de langueur qui se changea bientôt en un état maladif de plus en plus alarmant. Les premiers médecins de la Faculté de Paris furent appelés auprès de madame la duchesse, et, malgré l’éminence de leur savoir, ils ne purent d’abord assigner une cause certaine à cette maladie étrange, dont les symptômes les plus frappants étaient ceux-ci (consignés dans l’instruction d’après le rapport de ces célèbres praticiens) :

« Abattement profond, pouls presque nul, défaillances fréquentes, dégoût de tous les